Tuesday, 17 July 2007

IFES World Assembly: suivre Jésus

Luc 9 - Jacques Buchhold
I appreciate that not many of you read French: I'll translate this sometime but have recorded it here for the timebeing in French for the sake of speed. Many of us greatly appreciated M.Buchhold's exposition of this passage, and that today which follows.


Luc 9.51 nous donne un moment clé du ministère de Jésus : « Jésus décida résolument d’aller à Jérusalem. » Après ce point-là, la reste de l’évangile c’est en route à Jérusalem pour sa mort. Ces passages ici sont alors consacrés aux préparatifs pour aller à Jérusalem. Ils nous parlent de l’exigence de suivre Jésus. Alors comment comprendre ses textes ? Jésus définit la « suivance » (Jacques invente ce mot !) face à 3 hommes qui veulent lui suivre.

3 faits concernant la « suivance » de Jésus en Luc : c’est fréquent (il listait bcp de versets), frappant (ex. 9.57-62 – NB v.60 qui s’oppose à toute pensée de l’époque) et unique. Unique parce que ce terme (suivre Jésus) n’est pas utilisé après les évangiles dans le NT, sauf qu’une fois en apocalypse. En fait, Jésus n’était pas une sorte d’extra-terrestre, qui est arrivé en Palestine et on ne sait pas bien comment ! Non, il prenait un modèle bien connu – celui d’un théologue de son temps.

Suivre le rabbi Jésus
Rabbi. Mon maître. Ils enseignaient dans une maison qui en servait de l’école – et les disciples faisaient les courses, etc. Mais souvent aussi ils se promenaient, comme pelegrinage. Et les disciples suivaient toujours. Jamais à côté du maître.

Ici les 2e et 3e interlocuteurs lui appellent Rabbi (seigneur) et qqn d’autre, Docteur – alors c’est que Jésus apparaîtrait comme maître d’une fac de théologie ! On lui demande alors des questions à propos le divorce, la résurrection, le sabbat – les questions de l’époque. C’est en ce contexte qu’il faut comprendre ce texte. V.57

C’est une demande d’être disciple. C’est pourquoi il faut laisser femme, enfant, maison. Ca explique aussi la disparition du thème dans le NT – Jésus ne peut pas être suivi physiquement maintenant. Alors est-ce que c’est plus que ça ?

L’appelle vient du maître et c’est l’obédience immédiate qui en résulte. Ce ne sont pas les disciples qui s’inscrivent dans un institut de théologie. Jésus les choisit. Et des personnes bizarres en plus ! Jésus ne se content pas de la manière bénévole superficielle de ses hommes qui lui demande d’être disciple. C’est LUI qui définit les conditions de « suivance ». Une telle exigence s’échappe le modèle rabbinique. Il est plus qu’un rabbi. Il s’incarne dans ce modèle mais il en est plus.

Suivre le prophète Jésus


Il est plus qu’un prophète. Bcp de choses ici ressemblent l’appel d’Elisée. C’est à ça que Jésus pense en v.62. Elisée brûlait son attelage en sacrifice. Il savait qu’après, il n’en aura pas besoin ! Ce n’est pas par la chance que tout ceci fait partie du marche vers Jérusalem. Jésus connaît ce que ça veut dire, prendre cette démarche. Il ne rentra pas. Jésus ne se laissait pas être encadré du modèle – ni de rabbi, ni d’Éli.

Jésus – suivre le serviteur
C’est plus que suivre un prophète. Jésus ne serait pas élevé au ciel comme Élie mais élevé sur une croix. Il venait comme serviteur. V.51 Jésus « durci sa face » - expression semetique, pas grec – Esaïe 50.4ff. Il savait qu’il était Le Serviteur. Ces hommes pensaient lui suivre à Jérusalem participer dans la victoire de Jésus ! Mais lui, il durci sa face pour aller mourir. Prendre sa croix n’est pas un appel « évangelique » mais un appel à ceux qui ont voulu lui suivre à Jérusalem. Ce serviteur qui est plus qu’un rabbi, qu’un prophète – qui est-il pour qu’il exige une telle « suivance » ?


C’est un fou ? Suivre Jésus a des dimensions plus profonds que l’éthique. Amour, appartenance, identité,... C’est une question de vie ou de mort. La bonne nouvelle – nous ne sommes plus appelés à marcher derrière Jésus. Nous sommes en Jésus. Pas dans l’école mais dans la famille. Pas serviteurs mais amis. Jésus est devenu notre identité. Il nous a arraché de notre statut en Adam, libéré du régime de la loi en régime de la grâce et du Saint-Esprit. Plus en Adam. La suivance à laissé la place à la foi en Jésus – l’obéissance est par l’Esprit. Maintenant que je prie Dieu, c’est de lui tutoyer, et c’est un homme qui écoute – et il reviendra.

Nous avons bien plus que les 12 disciples. Nous sommes en Jésus et nous avons l’Esprit.

Application de la « suivance » de Jésus
1) Principe d’incarnation dans le monde (le modèle du rabbi). (NB le modèle de Jésus n’est pas absolu, ex. Paul ne l’a pas utilisé comme exemple d’être célibataire !)
2) Obéissance exclusive – formé par la parôle de Dieu (prophète).
3) Mais, suivre Jésus en ceci - il existe un élément qui est rappelé dans le NT. C’est l’acceptation du rejet du monde. Nous sommes appelés à accepter le chemin de la croix.

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